Comment rendre un bail caduque ?
Le bail est un document d’investissement légal qui réglemente les conditions de votre location. Par conséquent, un bail incorrect peut avoir des conséquences négatives importantes pour votre investissement locatif. Découvrez 10 erreurs dans le bail afin de ne pas commettre.
Plan de l'article
- 1. Ne pas utiliser le contrat de location standard de la loi Alur
- 2. Oubliez de mentionner les principales clauses du bail
- 3. Élaboration rapide du bail
- 4. Oubliez à ce jour le contrat de location
- 5. Défaut d’inclure une déclaration contraignante dans le bail
- 6. se tromper dans le calcul de la surface habitable
- 7. Oubliez les annexes obligatoires au bail
- 8. Inclure des clauses abusives dans la location
- 9. Signez le Location pas en autant d’exemplaires qu’il y a des parties
- 10. Vous êtes satisfait d’un accord oral pour louer votre propriété
1. Ne pas utiliser le contrat de location standard de la loi Alur
La loi Alur a introduit un contrat de location type, dont la résidence est la résidence principale du locataire, qui est en vigueur depuis le 1er août 2015. Si vous n’utilisez pas le modèle réglementaire, vous êtes exposé à la nullité de votre bail .
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2. Oubliez de mentionner les principales clauses du bail
L’ exemple de location de la loi Alur comprend des clauses facultatives, qui sont d’une grande importance pour le propriétaire. Par conséquent, si vous ne spécifiez pas de clause de vérification de location, vous ne pourrez pas ajuster le montant du loyer pendant le contrat . Si vous oubliez la clause de résolution, vous ne serez pas en mesure de demander la résiliation automatique du bail pour les paiements impayés, l’assurance manquante ou les troubles dans le voisinage en raison du locataire. Après tout, les colocataires sans clause de solidarité ne sont pas liés au paiement du loyer .
3. Élaboration rapide du bail
Pour vous assurer que vous n’avez pas de bail erroné, il est important de prendre le temps de rédiger correctement votre bail, y compris les résolutions et la solidarité. Ces clauses doivent être rédigées de manière claire et sans ambiguïté, sinon elles peuvent ne pas être exécutoires .
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4. Oubliez à ce jour le contrat de location
La date de signature du bail ne correspond pas nécessairement à la date à laquelle le locataire a licencié l’appartement. Pour cette raison, il est impératif d’inclure dans votre bail fourni ou de vider la date d’entrée en vigueur. Sans cette date, le bail peut être annulé .
5. Défaut d’inclure une déclaration contraignante dans le bail
La loi Alur prévoit un certain nombre de mentions obligatoires qui doivent être incluses dans le contrat de location (coordonnées du propriétaire et des locataires, durée du bail, description de l’appartement, montant du loyer, modalités de paiement des frais, etc.). Si vous faites une erreur dans le bail en oubliant un de ces mentions, votre locataire peut demander l’annulation du bail ou encore bénéficier d’une réduction de location .
6. se tromper dans le calcul de la surface habitable
La surface habitable de l’appartement fait partie des mentions obligatoires qui doivent être incluses dans un bail. Si vous spécifiez une superficie supérieure de plus de 5 % à la superficie réelle de l’appartement, votre locataire a le droit de facturer un rabais de location . Vous pouvez également obtenir une réduction de loyer si aucun espace de vie n’est spécifié dans votre bail.
7. Oubliez les annexes obligatoires au bail
Le bail type de la loi Alur comprend un certain nombre de pièces jointes obligatoires : inventaire, inventaire des meubles pour une location meublée, diagnostic immobilier, extrait du règlement sur la copropriété, etc. vous expose avec diverses conséquences. Par exemple, si l’inventaire des meubles est manquant, votre location meublée peut être reclassée comme un loyer vide . Votre bail aura alors une durée minimale de trois ans au lieu d’un an et vous perdrez les avantages de la location meublée.
8. Inclure des clauses abusives dans la location
Dans un bail, une clause est considérée comme injuste si elle pèse de façon prétentieuse un locataire qui n’est pas familier avec les règles de location. Cela peut inclure des clauses qui permettent la propriété d’un animal de compagnie, fumer dans l’appartement, payer un loyer en espèces ou la permission du propriétaire d’entrer dans la propriété à tout moment sans autorisation. Une clause jugée injuste par le tribunal sera considérée comme non écrite en cas de litige avec votre locataire .
9. Signez le Location pas en autant d’exemplaires qu’il y a des parties
La loi stipule que le bail doit être signé en autant d’exemplaires que de parties. Les parties comprennent le propriétaire, le locataire ou tous les colocataires, mais aussi les garants ou les garants. Après tout, les garants n’ont pas besoin de signer le bail : il suffit de signer un cautionnement et de le signer. Toutefois, s’ils ne reçoivent pas de copie du bail, leur processus de cautionnement peut être suspendu .
10. Vous êtes satisfait d’un accord oral pour louer votre propriété
Selon la jurisprudence, un contrat de bail oral s’applique d’un point de vue juridique. Cela malgré l’obligation faite par la loi du 6 juillet 1989 d’établir un contrat écrit. Cependant, si vous vous contentez d’un accord oral pour louer votre propriété, vous êtes dans un endroit délicat : votre locataire peut prétendre qu’il n’a pas compris les conditions de location ou même prétendre qu’il n’en a jamais entendu parler pour se soustraire à ses obligations. En outre, en cas de litige, il sera difficile de prouver quoi que ce soit devant les tribunaux .