La garantie hypothécaire expliquée
Avant d’octroyer un crédit immobilier à un particulier, les établissements bancaires exigent généralement des garanties. Lorsque la garantie porte sur un bien immobilier ou un actif foncier en général, on parle de garantie hypothécaire. Il s’agit de la garantie la plus garantie la plus demandée par les banques. Qu’est-ce que la garantie hypothécaire ? Comment fonctionne-t-elle et quel est son coût ? Cet article vous apporte toutes les explications.
Plan de l'article
- Qu’est-ce que la garantie hypothécaire ?
- Comment fonctionne cette garantie ?
- Quel est le coût de la souscription à une garantie hypothécaire ?
- Quelles sont les précautions à prendre avant de choisir le système de l’hypothèque ?
- Les différentes formes de garantie hypothécaire : quelles sont les options disponibles ?
- Les avantages et les inconvénients de la garantie hypothécaire : comment faire le bon choix ?
Qu’est-ce que la garantie hypothécaire ?
La garantie hypothécaire est une garantie apportée par une personne physique ou morale pour rembourser un crédit immobilier en cas d’incapacité de payer les mensualités prévues. Encore appelée hypothèque ou caution hypothécaire, cette garantie est constituée d’un ou plusieurs biens immobiliers ayant au moins la même valeur que le crédit contracté. La garantie hypothécaire est généralement sollicitée par les banques dans le cas des crédits sur le long terme (entre 15 et 30 ans). Les biens faisant l’objet de l’hypothèque peuvent constituer la propriété de la personne faisant l’emprunt ou d’une tierce personne. Pour mieux comprendre l’hypothèque et l’emprunt, il est important de maîtriser le fonctionnement de la garantie hypothécaire.
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Comment fonctionne cette garantie ?
Le mécanisme de fonctionnement de l’hypothèque est assez simple. Lorsqu’un organisme de prêt octroie un crédit à un particulier, elle prend d’énormes risques. Au fait, les cas d’incapacité de remboursement de crédits immobiliers sont légion et pour prévenir cette défaillance que l’hypothèque est mise en place. Vous mettez à disposition du prêteur un bien immobilier qu’il va saisir et vendre aux enchères en cas de défaillance pour récupérer le montant prêté. Pour que la garantie hypothécaire soit mise en œuvre, l’emprunteur doit donner son plein consentement. De plus, cet acte doit être établi chez un officier de justice.
Quel est le coût de la souscription à une garantie hypothécaire ?
Pour souscrire à une garantie hypothécaire, il faut recourir à un notaire. L’acte doit en effet être établi par ce dernier avant d’être inscrit aux services de la publicité foncière. Le coût total de l’hypothèque comprend alors honoraires du notaire et les frais ordinaires. Il s’agit de la taxe de publicité foncière qui doit représenter 0,7 % du prêt, de la contribution de sécurité immobilière qui est de l’ordre de 0,10 % du prix de vente du bien saisi, de la TVA puis des droits d’enregistrement. En général, le coût de l’opération vaut 1,5 à 2 % du montant couvert par l’hypothèque. Les émoluments de l’honoraire varient en fonction de l’officier auquel vous avez fait appel. Toutefois, le notaire a l’obligation de respecter le barème de tarifs imposés par l’état.
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Les honoraires du notaire correspondent à 1,333 % pour les prêts compris entre 0 et 6 500 euros, 0,55 % d’un prêt compris entre 6 501 euros et 17 000 euros, 0,366 % d’un prêt compris entre 17 001 euros et 30 000 euros et à 0,275 % pour tout emprunt supérieur à 30 001 euros.
Quelles sont les précautions à prendre avant de choisir le système de l’hypothèque ?
La garantie hypothécaire a pour principale fonction de sécuriser les transactions immobilières. Avant de s’engager, l’emprunteur doit évaluer sa capacité d’emprunt et sa capacité de remboursement afin d’éviter de se retrouver sans logement. Pour cela, il faut consulter son conseiller bancaire. Par ailleurs, en cas de doute, vous pouvez souscrire à une assurance emprunteur qui pourra couvrir votre crédit en cas d’incapacité de remboursement. Outre cela, vous pouvez financer l’inscription au droit d’hypothèque par divers moyens. Vous pouvez d’abord compléter votre emprunt par d’autres prêts tels que le prêt taux zéro. Par la suite, vous pouvez négocier les frais pour qu’ils soient les plus bas possible.
La garantie hypothécaire qui permet à l’établissement emprunteur de rentrer en possession de son capital en vendant un actif foncier hypothéqué. L’établissement de l’hypothèque se fait chez un notaire et a un coût.
Les différentes formes de garantie hypothécaire : quelles sont les options disponibles ?
L’hypothèque conventionnelle : cette option consiste à donner au prêteur le droit d’inscrire une hypothèque sur un bien immobilier en échange du crédit, ce qui permettra de recouvrer les sommes dues si l’emprunteur ne parvient pas à rembourser son emprunt.
L’hypothèque rechargeable : cela consiste à avoir la possibilité d’accords supplémentaires pour augmenter le montant initial de l’hypothèque s’il y a besoin.
L’hypothèque cautionnée ou Solidarité Crédit Logement (SCL) : il s’agit d’une garantie collective proposée par plusieurs banques françaises et ayant pour but la couverture des risques liés aux prêts immobiliers mis en place. Cette solution permet aux clients de bénéficier d’un taux plus intéressant étant donné qu’ils n’ont plus besoin de souscrire une assurance emprunteur individuellement.
L’inscription en privilège du prêteur de deniers (IPPD) est un type particulier d’hypothèque réservé uniquement aux propriétaires souhaitant financer leur projet immobilier via un autre logement dont ils sont déjà propriétaires. L’IPPD permet alors cette inscription après accord exprès du conjoint non-propriétaire ainsi que des créanciers inscrits, s’il y en a eu.
Avant toute décision sur le système de garantie hypothécaire, il faut considérer les coûts supplémentaires liés à chaque option. Une fois informé et réfléchi, l’emprunteur sera en mesure de prendre la meilleure décision possible quant au choix du système de garantie hypothécaire qui convient le mieux à son projet immobilier.
Les avantages et les inconvénients de la garantie hypothécaire : comment faire le bon choix ?
Une fois que l’emprunteur a pris en compte les coûts supplémentaires liés à chaque option, il peut passer à la réflexion sur les avantages et les inconvénients de chaque système de garantie hypothécaire.
Les avantages sont multiples. Le prêteur est rassuré car il dispose d’une garantie solide qui lui permettra de se faire rembourser si jamais l’emprunteur ne parvient pas à honorer ses obligations financières. Cette sécurité apporte aussi une certaine tranquillité d’esprit pour l’emprunteur qui sait qu’il sera moins susceptible de subir des pressions ou des menaces s’il venait à connaître des difficultés financières.
Avoir une garantie hypothécaire peut avoir un impact favorable sur le taux d’intérêt proposé par le prêteur. Effectivement, ce dernier considère que son risque est moindre étant donné qu’il bénéficie d’un gage tangible puisqu’il peut procéder à la vente du bien immobilier hypothéqué si besoin.
• La durée : comme pour tout investissement immobilier important ou toute autre action lambda (achat/vente), la mise en place d’une garantie hypothécaire prend du temps.
• Les frais : Pour profiter des avantages offerts par une garantie hypothécaire, cela implique souvent plusieurs frais supplémentaires comme ceux liés aux notaires et autres frais administratifs.
• Le risque encouru : Si jamais l’emprunteur n’est plus en mesure de rembourser son prêt à la banque, il risque de perdre le bien immobilier qu’il a hypothéqué.
Pensez à bien considérer soigneusement chacun des avantages et inconvénients qui y sont associés en fonction de sa situation financière, ses objectifs d’investissement ainsi que ses plans à long terme. De cette manière, il sera en mesure de prendre une décision éclairée quant au choix du système de garantie hypothécaire qui convient le mieux à son projet immobilier.